Eliott Fûyuki

Nom: Fûyuki
Prénom: Eliott
Surnom(facultatif): Tenshi

Âge: 17-bientôt-18
Date de naissance: 11 Janvier
Lieu de naissance: Osaka

Description physique:

Côté physique, Eliott est plutôt bien bâti pour ses 1m65. Ses cheveux châtains parsemés de reflets clairs et ses yeux de couleur miel ressortent sur un doux visage parfait aux traits angéliques.
Il a un corps svelte, des lèvres divinement tracées, et la peau blanche comme une pétale de fleur de rose. Eliott adore se vêtir avec des chemises blanches.
Souvent, on le compare à un ange venant des cieux...

Signe particulier(facultatif): Il a l'accent du Kansai.

Vos goûts:

Eliott est passionné par le dessin et la peinture. Lorsqu’il se sent seul, une feuille de papier vierge et un crayon suffisent pour l’occuper pendant plusieurs heures d’affiliés.
Outre le dessin, il y a l’écriture des poèmes et bien sûr, la musique! Pour chasser les pensées noires, il n’y a rien de tel que de laisser couler ses sentiments au rythme de l’encre, ou encore en jouant un air au piano ou au violon, deux instruments qu'il maîtrise avec grâce et élégance, à la perfection.
Il a horreur des foules, il préfère de loin la discrétion. L'abandon et la trahison sont ses deux plus grandes peurs. Il déteste également les choses sucrées et épicées.

Caractère:

Eliott est quelqu’un de nature très sensible, mais pas pleurnichard (Quoiqu’un tout petit peu ^^). Il s’émeut très vite, et un petit rien arrive à lui arracher quelques larmes. Il est très attendrissant. C’est son côté fleur-bleue qui fait de lui un garçon romantique à souhait. Cependant, il fait tout pour ne pas qu’on sache que c’est une personne sentimentale, de peur de se faire rejeter.

Eliott est également très frileux. Il a besoin de se sentir en sécurité avant de faire confiance à qui que ce soit, surtout en amour. Cela lui apporte plusieurs problèmes, notamment ce sentiment venimeux qu’on appelle la jalousie, qu’il tente tant bien que mal de dissimuler lors d’une relation. La peur de l’abandon est une de ses plus grandes phobies. Malgré tout, il ne faut pas croire qu’il est froid et distant, loin de là. Lorsqu’on arrive à gagner sa confiance, il peut se montrer très sympathique et ouvert d’esprit. Il adore discuter avec des gens qui partagent les mêmes passions que lui. C’est une personne digne de confiance, qui ne vous trahira jamais. La fidélité est d’ailleurs un point qu’il prend très au sérieux dans une relation amoureuse.

Malgré ton côté très émotif, Eliott ne se fâche jamais. Il cache toujours ses sentiments derrière un visage angélique. S'il pleure, il ira pleurer seul. S'il est jaloux, il ne vous le dira jamais. Il n'aime pas qu'on le prenne en pitié.
Il déteste douter ; il préfère croire, qui se révèle être un véritable défi pour lui. Il aime être rassuré, il a besoin d’être rassuré. En amour, il ne se lassera jamais d’entendre « Je t’aime » et « Je veux être avec toi » de la bouche de l’être aimé.

Eliott est un garçon passionné qui ne fait pas les choses à moitié. Il faut seulement savoir trouver les bons mots pour percer à travers toutes les carapaces qu’il tente d’endosser. Même si la peur du rejet l’incite à prendre du recul, il ne refusera jamais une main tendue. Il sait très bien qu’à force de reculer, cela risque de devenir une habitude…

Histoire:

Sa mère n’avait que 19 ans lorsqu’elle tomba enceinte. Pour elle qui n’avait rien vu venir, c’était encore trop tôt, beaucoup trop tôt. Elle prit donc la décision de se faire avorter, mais son petit ami refusa catégoriquement, lui accusant de commettre un meurtre si jamais elle le faisait. Résignée, elle accepta à contre-cœur d’accoucher l’enfant qu’elle portait.
Ainsi, Eliott vit le jour à Osaka, par une nuit froide d’hiver. Malgré leur jeune âge, les parents de l’enfant non-désiré ont su l’éduquer de façon «adéquate» et acceptable pendant les cinq premières années de sa vie.

Vers l’âge de 6 ans, son père partit à l’étranger, abandonnant ainsi sa femme et son fils. Dévastée, la mère d'Eliott passa ses soirs au bar à se saouler jusqu’au petites heures du matin, laissant son fils seul à la maison. Ce petit manège dura au moins 5 mois, jusqu’à ce que le grand-père d'Eliott découvre avec horreur dans quelles conditions misérables vivait son petit-fils âgé d’à peine 7 ans.
Depuis, Eliott partit vivre avec son grand-père qui tenait une petite maison au bord de l’océan. Ce dernier initia son petit-fils au dessin et aussi à la musique. Les arts devinrent alors une véritable passion pour Eliott, qui passa désormais ses journées à dessiner, à composer des chansons, ou à jouer du violon, cadeau que lui avait offert son grand-père pour ses 9 ans. Il passa une enfance heureuse avec ce dernier, jusqu’au début de son adolescence. Pour Eliott, son grand-père représentait en même temps son père, son ami et son ange gardien.

Un jour, alors qu’il revenait de l’école, il retrouva son grand-père gisant sur le plancher de la cuisine, respirant avec peine. Il fut conduit d’urgence à l’hôpital, où Eliott apprit qu’il était atteint d’une maladie incurable. Dès lors, il ne quitta plus son grand-père des yeux. « Mais il y a l’école… » Il s’en fichait éperdument, de l’école! « Et tous tes clubs d’arts, alors… Tu as ton concert à préparer… Et ton concours de dessin… » Il n’en avait rien à foutre! « Sois fort, papy, accroche-toi, je t’en supplie… Tu représentes tout pour moi… » En guise de réponse, son grand-père lui serrait la main un peu plus fort. À fur et à mesure que le temps passait, Eliott voyait la lueur incandescente dans ses prunelles briller de moins en moins fort…

C’était un soir d’hiver, il s’en souvenait très bien. Déjà plus de 15 jours qu’il séchait les cours pour passer tout son temps avec son grand-père, à lui raconter des histoires et des blagues, à lui lire des poèmes qu’il avait composé, dans l’espoir qu’il ne ferme pas ses paupières fatiguées, pour ne pas qu’il s’endorme… pour toujours. Pourtant, un autre sentiment rongeait le corps d'Eliott; il ne pouvait supporter de voir son grand-père souffrir de la sorte. Il avait mal. Ses sourires ne ressemblaient plus qu’à des grimaces. Eliott se sentit à la fois coupable et effondré.

Alors ce soir-là, un soir où la neige n’en finissait plus de tomber, il lui dit : « Papy… Si c’est trop dur, si ça fait trop mal, laisse-toi aller… Ne te force plus… Ferme les yeux… » Sa voix se brisa tandis que les mots sortirent de ses lèvres tremblantes. « Si tu es trop fatigué, si tu es trop épuisé… de te battre contre la mort… Alors, abandonne… Cède… Parce que ça me fait mal, à moi aussi, de te voir ainsi, devant moi… Papy… Je t’aime. Ne l’oublie jamais. Je t’aime. » Il s’était alors penché pour embrasser son grand-père, une dernière fois. Pour sentir ses rides sur ses lèvres, une dernière fois. « Poursuis tes rêves, Eliott. Il fait toujours noir avant l’aube. Tu as vie à vivre, une famille à fonder, des rêves à réaliser… Tu es un artiste, Eliott. N’abandonne jamais… » Ce furent ses derniers mots. Glissées discrètement dans un soupir ultime.

Eliott avait alors 15 ans lorsque son univers s’écroula. Mais il s’était juré de ne jamais refaire la même erreur que sa mère. Il ne se laisserait pas ronger par le chagrin. Il voulait que son grand-père soit fier de lui, de là haut. Il n’abandonnerait pas ses rêves les plus fous.
Eliott décida donc de reprendre sa vie en main, et alla s'installer seul au pensionnat Jiyuu Ryou, en espérant que petit à petit, il se réconcilierait avec son passé.

Rooooo! Put'in! Ton perso m'intéresse à mort!